Succès de la médiation
La médiation a réussi lorsque les parties ont trouvé un accord :
Qu'il soit total ou partiel, cet accord peut être formalisé dans un contrat.
Les parties peuvent lui donner la force d'une décision de justice et le rendre exécutoire.
Pour cela, elles doivent procéder à l'une des formalités suivantes :
Faire homologuer l'accord de médiation par un juge en présentant ensemble l'accord devant le tribunal
Faire contresigner l'accord de médiation par les avocats respectifs et faire apposer une formule exécutoire par le greffe.
Homologation de l'accord par le tribunal
Le tribunal compétent pour homologuer l'accord de médiation est celui qui peut être saisi pour statuer sur le litige.
L'homologation permet de sécuriser l'accord puisqu'une des parties peut en demander l'exécution forcée si l'autre ne respecte pas ses engagements.
Le juge peut refuser l’homologation. Ce refus peut faire l’objet d’un appel.
Contresignature de l'accord par les avocats respectifs
L’accord de médiation a valeur de titre exécutoire s'il remplit les 2 conditions suivantes :
Pour avoir la valeur de titre exécutoire, l'acte contresigné par l'avocat de chaque partie nécessite que le greffe dépose une formule exécutoire sur l'acte.
Pour cela, l'une des parties adresse au greffe , par écrit et en double exemplaire, auprès du greffe de la juridiction du domicile du demandeur.
Échec de la médiation
La médiation a échoué lorsque les parties n'ont pas réussi à trouver un accord. Le litige n'est pas résolu et le médiateur établit alors un constat d’échec.
Lorsqu'une des parties refuse de s’engager dans le processus de médiation, le médiateur établit un constat de carence.
En cas d'échec du processus de médiation, les parties peuvent alors saisir les tribunaux.
À savoir
Si le litige est porté devant les tribunaux, les parties ne pourront pas utiliser les informations révélées durant la médiation en raison de son caractère confidentiel. Elles doivent prouver que les informations ont été obtenues dans un autre cadre.